Circuits

Boucle de Martigné

Le portail médiéval de Martigné

Le Portail de Martigné à travers les âges

Situé sur la route de Marcillé-Raoul à environ 2 km de Bazouges-la-Pérouse, le lieu-dit Martigné abrite un ancien manoir. Au Moyen-Âge, la propriété est une sergentise féodée fortifiée avec un portail et un pont levis du XVème siècle, le tout cerné par des fossés (des douves) dont les vestiges subsistent encore aujourd’hui. En 1989 livré aux intempéries et à l’abandon le portail a failli disparaître , il est devenu la propriété de la commune de Bazouges-la-Pérouse et après quelques années de restauration est devenu ce qu’il est aujourd’hui.. Situé en bordure du sentier  » La Boucle de Martigné  », les randonneurs amateurs de patrimoine peuvent découvrir ce joyau grâce à une variante indiquée sur le chemin.


Circuit de la Ballue

Château et jardins de La Ballue

Le Grand Tour de Villecartier

Cette colonne est située en bordure du GR 34-39, du Grand Tour de Villecartier et du sentier des Petits Monuments

Colonne des chouans

A la mémoire d’Henry Baude de la Vieuville, officier chouan fusillé en ce lieu le lundi de Pâques 1796, du vicomte Bernardin de Serent massacré au hameau des Loges, de leurs compagnons d’arme: Aubert de Trègomain, Collin de la Contrie, Magon de Coëtizac, Baslé, Pierre Levier et nombre d’inconnus qui plus heureux échappèrent à la mort.

Cette  » pyramide » ébauchée sur place en 1826 et restée inachevée a été érigée le 22 avril 1993 par les soins de l’Office National des Forêts et le concours de la Communauté de Communes d’Antrain et de la commune de Bazouges-la-Pérouse.


La Croix de Montaugé

Cette croix se situe sur le sentier de la roix de Montaugé, également en bordure du G.R. 34-39 et du Grand Tour de Villecartier

 

La Croix de Montaugé

Cette superbe croix de 5 m de haut aurait été érigée à la mémoire du Lieutenant E.S. Le Gallais, tué à proximité par deux charbonniers. L’inscription sur le socle relevée en 1819 par M.Colfortet, J. Vallée,C. Forêt est la suivante: E.S. LE GALLAIS 1625


Le Sentier des Petits Monuments

La Croix Sainte Anne
L’oratoire de Saint Mathurin
La Borne Milliaire
L’Auge des sabotiers

Le Petits Monuments de la Forêt

La Croix Sainte Anne

Edifiée en 1869, à l’emplacement d’une chapelle en 1662 par Jean Lelièvre, prieur de Bazouges puis démolie en 1665 par ordre de la maîtrise des Eaux et Forêts. Cette croix commémore le souvenir de Sainte-Anne, qui se manifesta par plusieurs  » miracles ». Mère de la vierge Marie, Sainte-Anne est particulièrement honorée en Bretagne ou une basilique lui est dédiée à Sainte-Anne d’Auray. Protectrice des libraires et des marins, elle est également la patronne de la province de Québec.

L’oratoire de Saint Mathurin

Au XVème siècle, une chapelle dite de  » l’Hermitage Saint Nicolas  » fut construite en ce lieu pour le Duc de Bretagne, afin de lui permettre d’assister à la messe lorsqu’il venait chasser en forêt de Villecartier. Tombée en ruine entre 1650 et 1680, la chapelle est alors remplacée par cet oratoire rustique abritant une statue de bois représentant Saint-Mathurin ( Larchant vers 250- Rome 300 ). Vénéré au Moyen,-Äge ou l’on invoquait son nom pour guérir les fous, il est le patron des bouffons, des comiques et des marins. Une légende disait que les demoiselles désirant se marier dans l’année venaient également l’implorer. Vers la fin du XXème siècle la statue fut volée, c’est alors que deux Bazougeais, Alexandre Tuffin et Marcel Bobon décidèrent de la refaire à l’identique

La Borne Milliaire

Dressée au lieu-dit  » Pont-à-voleurs  », cette grande borne de granit se situe au centre d’un ancien carrefour en étoile de sept anciennes routes dont les accès au ruisseau sont parfaitement visibles. Lieu de passage obligé perdu au milieu d’une forêt touffue, cet endroit a du maintes fois tenter les brigands. Les bornes milliaires étaient placées au bord des voies romaines tous les mille pas. ( Environ 7 km )

L’Auge des Sabotiers

De bonnes dimensions ( 1,94 x 1,05 x 044 m ), cette auge taillée dans la masse par les sabotiers servait à tremper des outils, à abreuver des animaux ou à divers usages domestiques. Elle nous rappelle que jusqu’au milieu de XXème siècle, un grand nombre de bûcherons, charbonniers, sabotiers et autres métiers du bois vivaient encore en forêt dans des cabanes ou des huttes de fortune.